Retour à Rome, « Vive la Police italienne »

Après une longue absence, retour à Rome pour quelques heures en attendant le vol pour Athènes du lendemain à l’aube.
Cette fois-ci, c’est un retour en solitaire, mais toujours équipé de la même monture qui me soit restée fidèle comme aucune autre (je croise les doigts) bien que moins bavarde, tout ce qu’il y a de plus banal dans ce pays, la fiat Punto grise.

Arrivée en soirée, garé le long du Cirque Maxime – ce n’est pas payant et proche du centre. Petit tour photo obligé de quelques recoins méconnus de Rome comme la fontaine de Trevi et le Panthéon, toujours aussi peu de touristes.

Une pizza al taglio au passage (pizza à la coupe), puis un petit tour à Campo dei Fiori histoire de voir si l’ancien QG est toujours aussi bien fréquenté.

Pas de problèmes il reste encore des Chimay Bleue au Sloopy, rien de tel pour faire gonfler la pizza dans l’estomac et se sentir rassasié une fois pour toutes.
Rencontre de filles très sympa, une italienne et une française dont le goût pour la Chimay Bleu était une belle occasion pour se trouver un point commun d’un romantisme fou.

Il commence à ce faire tard, tout le monde rentre chez soi. Mais avant de partir une photo souvenir, je suis quand même venu là pour ça.
Merci au policier italien, très sympathique comme le sont de coutume la plupart de ses collègues, a qui cela fit très plaisir que j’utilise le toit de sa voiture en guise de trépied pour faire une « foto de Giordano » (en effet, je n’en ai pas, ce n’est pas très esthétique).
Giordano Bruno c’est la statue, clerc aux vues trop « libérales » pour son temps et brûlé pour hérésie par l’église.

Avec un tel élan artistique, un amateur averti ne s’arrête pas en si bon chemin, alors qu’est ce qu’on aimerait bien voir de nuit parce-que c’est beau ? Malgré la fatigue et l’heure tardive qui embrume légèrement mes pensées, la réponse s’impose d’elle même : Saint-Pierre de ROME ! Le saint des saints. Un élan mystique m’y porte, vers la conviction d’y rencontrer enfin Dieu et la révélation.

Cette fois-ci difficile de s’approcher, même pas eu le temps de poser la caméra qu’une voiture de policier en surveillance me rejoint et me demande ce que je fais là. – Une photo de la place St Pierre, qu’y a t-il de mal à ça ? – Tu n’as pas vu les barrières ? me répond l’agent.
– Ah non, toutes mes excuses … Papiers et Cie … puis je retrouve le droit de circuler. Tout va bien. Tant pis pour la révélation, Dieu est guère accessible.
Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’en raison de la fatigue accumulée, le souvenir de ses photos à Campo et à St Pierre ne m’est revenu que lorsque je les ai vues sur la caméra le lendemain.

Plus que quelques heures à tirer avant de rejoindre l’aéroport pour s’envoler pour Athènes …

Bien tôt le lendemain, réveil avec les premières lueurs. Une chance qu’il ait fait beau en ce matin, j’avais « oublié » de mettre mon GSM à sonner.
Pas de places au parking longue durée de Ciampino (gratuit mais bien à 2 km). Mince, pour une fois que j’ai de l’avance. Pas grave, tout au bout, il y a le parking du personnel d’Alitalia qui se trouve ne pas avoir de barrière d’un côté.
Ouf … quoi que, mais par où est l’aéroport ??