La  » Guerre de Spartacus »

Dans ses derniers temps, la République romaine s’essoufflait, rencontrant de nombreuses difficultés dans un contexte de guerre civile lié à un désordre politique important, où les dirigeants furent de plus en plus dépassés par un empire devenu « trop grand ».
C’est l’époque de la dictature sous Sylla, Rome a déjà dut affronter de nombreuses révoltes, mais l’une d’elles ne n’effaça pas des mémoires aussi facilement.

Ancien berger originaire de Thrace (en Anatolie) une province orientale conquise par Rome, Spartacus déserta d’une unité romaine militaire. Déshonoré, il fut contraint d’exercer la fonction de gladiateur.
En 73 avant J.-C., au centre d’entraînement de Capoue, il se révolta avec plusieurs dizaines de ses camarades. La troupe s’arma rapidement, devint redoutable et elle fut soutenue par nombre d’esclaves. Ils établirent leur camp sur les pentes du Vésuve.
Des milliers de pauvres et d’esclaves les rejoignirent, originaires de tous les pays conquis par Rome.
Les insurgés s’établirent durablement et l’insurrection se transforma en guerre. Une troupe de 3000 hommes envoyée par Rome fut mise en déroute.
Les soulèvements se multiplièrent dans toute l’Italie du sud dont les villes furent pillées.
En 72, Rome subit d’autres échecs. Elle fut particulièrement humiliée lorsque 400 prisonniers romains furent « invités » à participer à un énorme combat de gladiateurs.

L’armée de Spartacus fut affaiblit par des mois de guérillas menées par Crassus depuis la fin de -72, lors ce ces combats Spartacus mourut. Au printemps 72, Pompée rentra d’Espagne et acheva le travail en massacrant des milliers de rebelles.

A Rome, les militaires affirmèrent davantage leur emprise politique.